TotalEnergies va développer des centrales photovoltaïques flottantes avec le monde agricole
TotalEnergies et le Groupement d’Intérêt Economique Gaves Adour ont signé un partenariat pour codévelopper des centrales photovoltaïques flottantes, en étroite collaboration avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) et la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques.
La volonté du GIE Gaves Adour d’investir dans les énergies renouvelables, en particulier dans des projets de centrales photovoltaïques flottantes sur des lacs dont il a la délégation des propriétaires, l’a conduit à signer ce partenariat avec TotalEnergies. De son côté la compagnie poursuit ainsi ses développements avec la région Nouvelle-Aquitaine.
Le partenariat s’articulera, dans un premier temps, autour de trois projets dont la technologie a été conçue par l’UPPA. La technologie développée présente plusieurs innovations. La structure modulaire permettra de recevoir l’ensemble des équipements dont des panneaux bifaciaux. Ils permettront non seulement d’optimiser la production mais également de préserver la luminosité et la température de l’eau. De plus, cette structure innovante inclut un système d’orientation dynamique qui permet la captation maximale du rayonnement solaire.
Ces trois projets d’une puissance qui pourra aller jusqu’à 17 MW seront déposés lors des futurs appels d’offres organisés par la Commission de Régulation de l’Energie pour obtenir un tarif d’achat d’électricité. Une fois en service, ils permettront d’alimenter en électricité verte 14 000 personnes.
Ces projets photovoltaïques flottants vont donc permettre de valoriser des surfaces inexploitées tout en apportant des retombées économiques permettant de pérenniser l’activité d’irrigation sur le territoire.
TotalEnergies complète ainsi son expertise dans les domaines hydrauliques en mer et en rivière avec ces projets sur lac.
« Le stockage de l’eau dans nos lacs d’irrigation reste un enjeu majeur ; bien que privés, ces ouvrages sont ouverts aux promeneurs, pêcheurs et amateurs de calme et de biodiversité. Leur entretien, la sécurité des ouvrages et la gestion des lâchers sont totalement assumés financièrement par les irrigants et constituent une très grosse charge financière qui va au-delà de l’arrosage en soutenant le débit des ruisseaux voire en assurant la dilution des stations d’épuration. Pour que l’ensemble de ces usages perdure, il nous faut trouver de nouveaux moyens de les financer. L’utilisation d’une petite partie de ces plans d’eau pour de la production et la vente d’énergie est une opportunité d’intérêt collectif », déclare Guy Estrade, président du GIE Gaves Adour.
Le GIE Gaves Adour est constitué de 63 Associations Syndicales Autorisées d’Irrigation propriétaires de lacs et de réseaux collectifs dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Il représente environ 1300 exploitations agricoles sur un périmètre de 20 000 ha.
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