Serres agrivoltaïques Reden : inauguration et pose de première pierre en Occitanie
Développeur de serres agrivoltaïques avec un portefeuille de plus de 100 réalisations à son actif, Reden propose, dans le cadre d’un bail à construction, un outil agricole clé-en-main et sur mesure. L’entreprise vient de participer à l’inauguration et à la pose de la première pierre de deux nouveaux projets.
Avec ses 4 hectares, la serre agrivoltaïque de la SCEA de Benac, qui a été inaugurée, est l’une des plus grandes serres d’Occitanie et se distingue aussi par une agriculture entièrement biologique. Maraîchage diversifié et arboriculture s’y côtoient, pour permettre la diversification d’une exploitation déjà réputée pour ses « Melons de Bénac ». La construction de la serre fut achevée en 2022, et celle-ci permet désormais à la SCEA de produire un large éventail de légumes biologiques commercialisés directement dans son magasin et auprès de grossistes. La serre agrivoltaïque Reden-Monceret a une puissance installée de 3,9 MWc et produit 5200 MWh par an grâce aux 11 880 modules photovoltaïques bifaciaux disposés sur les versants sud de la toiture. En provenance directe de l’usine de Reden à Roquefort, ils ont une puissance de 325 Wc chacun. Correspondant à la consommation annuelle d’environ 2500 habitants, cette centrale agrivoltaïque permet de couvrir près de 75% des besoins en électricité de la commune. En outre, un financement participatif d’un montant total de 145 000 € sur un investissement global de près de 6 millions d’euros, a permis à 198 personnes d’Occitanie et du Lot-et-Garonne d’également participer au projet.
Madame Monceret, exploitante agricole, explique : « Initialement producteurs de melons, nous nous sommes diversifiés à plusieurs reprises : d’abord avec des vergers pour des cultures variées telles que la pomme, l’orange ou la mandarine et, plus récemment, avec le maraîchage et l’arboriculture biologiques sous serre. Avec le changement climatique, nous cherchions en effet une solution nous permettant de protéger nos cultures des intempéries, maladies et ravageurs, et d’avoir des rendements optimaux toute l’année durant, en agriculture biologique. La serre Reden, constituée de verre, est durable et nous offre une protection de premier ordre pour développer ces nouvelles cultures, avec une part d’ombrage bénéfique offerte par les panneaux face à un soleil parfois brûlant pour les plants ».
À quelques kilomètres de là, dans le Gers, Reden s’est associé à Jean-Philippe Manzoni, propriétaire d’un terrain à Castet-Arrouy, et Jean-Michel Aurières, arboriculteur et plus grand producteur de kiwis rouges d’Europe, pour faire naître le premier projet de serre agrivoltaïque du département. La première pierre a été posée, pour une fin de construction prévue en 2025. D’une surface de 3 hectares, la serre abritera du kiwi rouge, une culture très fragile et sensible à la bactériose, qui nécessite d’être protégée.
Jean-Michel Aurières, arboriculteur, commente : « J’ai découvert le kiwi rouge en Italie en 2017 et, depuis, grâce à un partenariat avec Reden, je cultive près de 8 hectares à Boé, dans le Lot-et-Garonne. Ce fruit a une saveur et des qualités nutritionnelles exceptionnelles, mais il nécessite d’être protégé des aléas climatiques et, notamment, de la bactériose. La serre agrivoltaïque Reden offre ainsi un abri d’excellence, qui me permet aussi de diminuer l’apport en produits phytosanitaires tout en optimisant le confort d’exploitation ».
La serre de Castet-Arrouy aura une capacité installée de 3,4 MWc, pour une production d’électricité annuelle estimée à 4400 MWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 2100 habitants. Le bâtiment sera équipé de 8100 modules bifaciaux.
« Nous cherchons à apporter une vraie valeur ajoutée aux agriculteurs, en développant sur mesure un outil agricole correspondant à leur projet, notamment en ce qui concerne les voies de passage pour les engins agricoles. Outre les avantages déjà évoqués en termes de protection, la serre permet aussi de maîtriser plus aisément l’hydratation des plants avec une réduction des besoins en eau de 30 à 40%, et en azote de 30 à 50% par exemple. Enfin, les communes sont directement bénéficiaires de l’énergie photovoltaïque produite, dans ces cas-ci au travers de Enedis qui nous permet de distribuer l’électricité au plus proche de la centrale », synthétise Vincent Larribe, directeur développement France chez Reden.
Reden est un producteur indépendant d’énergie et de modules photovoltaïques, qui se concentre sur le développement, la construction et l’exploitation de centrales solaires en France et à l’étranger. Fondé en 2008 au cœur du Lot-et-Garonne, le groupe possède aujourd’hui 1 GW de capacité installée sur 800 sites en exploitation. L’entreprise emploie actuellement plus de 250 personnes dans neuf pays (France, Espagne, Portugal, Grèce, Italie, Allemagne, Mexique, Porto Rico et Chili). Ses solutions : centrales au sol, centrales agrivoltaïques pour élevages et grandes cultures, serres agrivoltaïques, ombrières de cultures ou de parking, grandes toitures photovoltaïques et agrivoltaïques, stockage d’électricité.
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