Le Français Dracula améliore de 25% le rendement de ses modules photovoltaïques imprimés
Société créée en 2011 et basée à Valence, dans la Drôme, Dracula Technologies a fait de la production d’énergie à partir de la lumière ambiante sa spécialité. Son offre est essentiellement basée sur sa technologie Layer OPV de modules photovoltaïques organiques fabriqués par impression jet d’encre et capables de fonctionner aussi bien à partir de la lumière naturelle que de la lumière artificielle, pour une utilisation possible tant en intérieur qu’en extérieur.
Le Français annonce aujourd’hui avoir amélioré de 25% le rendement de ses modules Layer OPV par rapport à celui de la génération précédente. A surfaces, tensions et courants identiques, ils délivrent désormais 750 µW sous 1000 lux, au lieu des 570 µW obtenus auparavant. De quoi accroître d’autant l’autonomie des objets connectés sans piles fonctionnant en indoor ou de réduire d’autant la surface du module – et donc son coût – pour une autonomie similaire.
« Le lancement de ce nouveau module s’inscrit dans notre stratégie d’amélioration constante de notre technologie et sera intégré facilement dans notre nouvelle ligne industrielle qui sera opérationnelle dès septembre 2023 », précise Sadok Ben Dkhil, directeur technique de Dracula Technologies.
L’entreprise explique par ailleurs que le lancement de la nouvelle génération de modules Layer OPV arrive à un moment critique, coïncidant avec les directives réglementaires européennes visant à éliminer les piles non rechargeables des objets IoT. De bon augure pour le développement de son activité.
Rappelons que les modules Layer OPV sont imprimés avec des encres fonctionnelles conductrices sur des supports flexibles de toute taille et de toute forme, et qu’en plus de proposer des kits de démonstration pour la réalisation de prototypes, Dracula Technologies met à disposition de ses clients, via sa division Solutions Layer, des services d’aide et d’accompagnement à la conception et la réalisation de produits clé en mains.
Récemment, Dracula Technologies a levé 5,5 millions d’euros, puis a été sélectionnée parmi plus de 1000 start-up européennes et reçu 1,6 million d’euros de subvention dans le cadre de l’EIC Accelerator et une participation en fonds propres de la part du Conseil européen de l’innovation.
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