La Première ministre confirme l’ambition de la France dans l’hydrogène décarboné
Dans le cadre de France 2030 et de la stratégie française sur l’hydrogène, Élisabeth Borne, Première ministre, s’est rendue le 28 septembre sur le site de Plastic Omnium, dans l’Oise, où elle a annoncé un investissement de 2,1 milliards d’euros pour soutenir et accompagner le développement de la filière Hydrogène en France.
L’hydrogène constitue un vecteur stratégique de réduction de notre dépendance aux énergies fossiles, mais aussi une opportunité de décarboner des industries fortement émettrices et la mobilité lourde. Une stratégie intégrée, comprenant des investissements dans la recherche, l’innovation et le développement d’écosystèmes territoriaux utilisant l’hydrogène est mise en œuvre depuis 2020.
Dans ce cadre, un Projet important d’intérêt européen commun (PIIEC) – porté conjointement par 15 Etats européens – a été mis en place pour soutenir la recherche, le développement et le premier déploiement industriel de technologies liées à l’hydrogène décarboné.
La France a inscrit le PIIEC au cœur de sa stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné, et y consacrera plus de 3 milliards d’euros de soutien public au travers du plan de relance et du plan d’investissement France 2030. Parmi les 41 projets sélectionnés, 10 sont français, faisant de la France le pays le plus représenté de ce premier PIIEC : un positionnement cohérent avec son ambition de devenir leader mondial de l’hydrogène décarboné.
Lors de sa visite, la Première ministre a annoncé que la France consacrera 2,1 milliards d’euros d’aides au développement de ces 10 projets, qui compléteront les 3,2 milliards d’euros d’investissement de ces acteurs privés.
Centrés sur le développement de l’offre industrielle d’équipements pour l’hydrogène décarboné, ces projets permettront la construction sur le territoire de quatre gigafactories d’électrolyseurs (représentant jusqu’à 40% du marché européen des électrolyseurs à horizon 2030), de sites de production de réservoirs à hydrogène, de piles à combustibles pour la mobilité durable, de trains et véhicules utilitaires à hydrogène, et de matériaux nécessaires à la production de ces équipements.
Ces usines seront implantées dans sept régions et pourraient créer près de 5200 emplois directs sur les territoires, consacrés à la décarbonation de notre économie.
Des vagues additionnelles de projets sont en cours d’instruction par la Commission européenne, avec deux projets français focalisés sur les usages industriels approuvés par la Commission le 21 septembre 2022 au sein de la deuxième vague « HY2Use » du PIIEC hydrogène.
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