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e-Vision : un projet porté par un groupe de salariés de Nexcis

e-Vision : un projet porté par un groupe de salariés de Nexcis

L’avenir de la société Nexcis se joue actuellement. Outre le partenariat potentiel avec Crosslux, un projet industriel appelé e-Vision et visant toujours un vitrage photovoltaïque, porté par un groupe de salariés, a vu le jour (voir notre article). Complément d’information.

Nexcis-091015« Nous demandons que le projet e-Vision soit analysé en dehors de tout lobbying pour expertiser sa viabilité industrielle et sa capacité à garantir la pérennité des emplois.  A ce jour le plan de sauvegarde de l’emploi accepté par les salariés a permis de reclasser avec une solution professionnelle identifiée 59 des 75 salariés Nexcis. Sur les 16 restants, 12 d’entre eux dont la totalité des ingénieurs et des techniciens expérimentés se sont exprimés clairement par un vote pour adhérer au projet e-Vision. Mais l’ensemble des salariés est prêt à le rejoindre. Les membres du groupe fondateur sont prêts à augmenter leur apport au capital de la société e-Vision à l’aide de leurs fonds propres. Ces salariés rejettent l’idée de rejoindre le projet avec Crosslux qu’ils jugent plus fragile », nous a confié Cyrille Guillou, responsable équipements chez Nexcis et président d’une holding nommée e-Vision créée fin août.

Le projet industriel e-Vision a été dimensionné pour ne nécessiter qu’un besoin financier réduit et pouvoir aboutir avec les compétences disponibles, le tout pour adresser rapidement le marché de manière compétitive. « Notre business plan est réalisé de manière à présenter le moins de dépenses possibles pour assurer la pérennité du projet sur les deux prochaines années. Les investissements en termes d’équipements sont repoussés à 2020. Une première étape consistera à passer le cap de la validation EDF. Il faudra ensuite convaincre les acteurs du bâtiment, en visant les grands groupes et des marchés de niche, et enfin adapter les capacités de production au marché avec l’aide des investisseurs », nous a confié Cyrille Guillou.

Pour le démarrage, le financement requis a été fixé à 2,2 millions d’euros pour deux années d’exploitation avec 20 personnes et une production de 35 m2 de vitrage photovoltaïque par semaine. « Nos ressources devront ensuite être adaptées en fonction des commandes. Avec l’existant, nous avons prévu de travailler avec deux puis trois équipes d’ici 2019, soit une quarantaine de personnes. Avec deux équipes, nous pouvons produire 70 m2 de vitrage PV par semaine, avec trois équipes nous pouvons passer à 105 m2. Un investissement en équipements à hauteur de 3 millions d’euros est actuellement prévu en 2020 en vue de tripler la capacité de production pour atteindre environ 1000 m2/mois ce qui reste très modeste par rapport au marché potentiel, sachant que le produit est innovant et plus esthétique que l’assemblage de cellules silicium qui se fait en ce moment », souligne Cyrille Guillou. « Nous pensons qu’une fois que nous aurons démarré l’activité et mis des produits sur le marché d’ici 2016, la demande sera forte et les investisseurs plus faciles à trouver pour monter une unité plus importante. »

Dans un communiqué, la holding e-Vision estime que Crosslux doit continuer son programme de développement en parallèle comme initialement prévu de son côté jusqu’à pouvoir démontrer la maturité de son procédé.

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