Carbon confirme son projet de giga-usine à l’occasion du sommet « Choose France »
La société industrielle Carbon était invitée le lundi 15 mai à la 6e édition du sommet international « Choose France », initié par le président de la République. Le projet de giga-usine intégrée de cellules et de modules photovoltaïques porté par Carbon à Fos-sur-Mer, en Région Provence Alpes Côte d’Azur contribue en effet à l’ambition française de réindustrialisation.
Avec 5 GW de capacité de production, Carbon entend ainsi contribuer pleinement à l’objectif fixé par l’État (10 GW de capacité de production de cellules et modules photovoltaïques en France d’ici 2030), dans le contexte européen du plan REPowerEU et du Net-Zero Industry Act (NZIA).
Pierre-Emmanuel Martin, président et cofondateur de Carbon, était présent à Versailles parmi 200 des plus grands dirigeants d’entreprises internationales. Cette présence témoigne du caractère stratégique du projet porté par Carbon pour la souveraineté et la décarbonation, comme cela a été réaffirmé à l’occasion du sommet par le président de la République.
Carbon a annoncé le 3 mars dernier l’implantation de sa première giga-usine de produits photovoltaïques sur environ 60 hectares d’installations industrielles sur le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM), au cœur de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, en Région Provence Alpes Côte d’Azur, sur le territoire de la Métropole Aix-Marseille-Provence.
Cette 1ère giga-usine intégrée (du lingot au module en passant par le wafer et la cellule) aura une capacité de production annuelle de 5 GW de cellules photovoltaïques et 3,5 GW de modules photovoltaïques. Sa mise en service est prévue fin 2025 avec une montée en puissance graduelle en 2026. Le budget d’investissement pour cette giga-usine s’élève à 1,5 milliard d’euros. Au-delà de la phase de chantier, le projet pourrait créer plus de 3000 emplois directs et durables sur le territoire. De fait, il s’agit du plus gros projet industriel dans le photovoltaïque en Europe, revendique Carbon.
Membre fondateur de l’Alliance européenne de l’industrie solaire (ESIA), Carbon bénéficiera comme les autres projets industriels stratégiques du Net-Zero Industry Act (NZIA). En France, la future loi sur l’industrie verte – dont le projet a été présenté la semaine dernière en Conseil des Ministres – fournira également un cadre plus favorable.
« La participation au sommet Choose France à Versailles nous a permis de constater la mobilisation pleine et entière de la France. Carbon participera activement à ce mouvement profond de réindustrialisation vertueuse, plus verte, plus circulaire et plus résiliente. Avec notre projet, nous avons ouvert la voie à la consolidation et au développement de la filière industrielle du solaire en Europe, nous ne pouvons que nous en réjouir. Alors que ce n’était pas gagné lorsque nous avons lancé le projet avec Laurent Pelissier, Pascal Richard et Gaëtan Masson il y a un an et demi, aujourd’hui, tous les signaux passent au vert et d’autres nous suivent dans cette ambition industrielle », souligne Pierre-Emmanuel Martin, président et cofondateur de Carbon.
« L’annonce de Carbon intervient à un moment clé. La France et l’Europe doivent se repositionner rapidement sur la chaîne de valeur du photovoltaïque pour ne pas passer d’une dépendance à une autre. C’est aujourd’hui une illustration concrète de cette volonté de reconquête », pointe Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique.
« Carbon porte un projet de giga-usine qui sera implantée en Région Provence-Alples-Côte d’Azur. Avec 5GW de capacité annuelle, l’entreprise contribuera pleinement aux objectifs de la France et créera plus de 3000 emplois directs. Le gouvernement sera au rendez-vous pour soutenir ce mouvement de ré-industrialisation, vertueux pour la décarbonation de nos activités et la protection de notre environnement », soutient Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
« Cette annonce de Carbon est une bonne nouvelle pour la filière française et européenne du photovoltaïque que nous voulons redynamiser. L’enjeu est de taille : nous avons fixé un cap ambitieux pour le développement de l’électricité solaire, il s’agit maintenant d’accélérer sur l’organisation et l’industrialisation d’une filière dont la production devra être relocalisée, autour d’écosystèmes performants. Nous poursuivons le travail, aussi bien dans le cadre du projet de loi sur la réindustrialisation verte que sur le long cours, pour cette filière pleine de promesses », abonde Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie.
Membre fondateur de l’Alliance européenne pour l’industrie solaire (ESIA), Carbon s’appuie notamment sur des partenariats-clés avec le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), l’Institut national de l’énergie solaire (INES), l’International Solar Energy Research Center Konstanz (ISC-Konstanz), RCT solutions, ECM group, le Becquerel Institute ainsi que Terre et Lac solaire. Son projet est de développer en Europe, et en particulier en France, une industrie intégrant le coeur de la chaîne de valeur pour produire et commercialiser à grande échelle des tranches de silicium, des cellules et des modules photovoltaïques compétitifs, fiables, durables, haut rendement et très bas carbone.
D’ici 2030, Carbon ambitionne de produire et commercialiser 30 GW de wafers, 20 GW de cellules et 15 GW modules photovoltaïques grâce à la construction, en Europe, de plusieurs giga-usines. Cela implique des investissements massifs qui devraient entraîner la création de plus de 15 000 emplois directs.
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