Baromètre Sun’Agri – Ipsos : l’agrivoltaïsme dans le Top 3 des solutions de protection climatique
Sun’Agri, un pionnier de l’agrivoltaïsme, dévoile les résultats de son 1er baromètre réalisé avec l’institut Ipsos auprès de 695 agriculteurs et 1000 citoyens français. Deux ans après la loi qui a fait naitre l’agrivoltaïsme, l’objectif est d’analyser les perceptions du monde agricole et des citoyens, les bénéfices attendus et les craintes autour de ce nouvel outil.
Principal enseignement de l’étude : alors que 76% des agriculteurs considèrent le changement climatique comme un défi de taille, l’agrivoltaïsme apparait dans le Top 3 des solutions de protection derrière la sélection variétale et l’irrigation.
« Cet instantané est un miroir : il reflète l’appropriation progressive du sujet, les attentes, les doutes, mais aussi une conviction partagée. L’agrivoltaïsme ne peut se résumer à une production d’électricité sur une exploitation agricole. Il est avant tout une pratique agricole, un levier d’adaptation au changement climatique, un moyen concret de protéger nos cultures des excès de chaleur, de gel ou de sécheresse. Les résultats de ce baromètre nous encouragent à poursuivre cette démarche de pédagogie et de co-construction. Car l’agrivoltaïsme ne doit pas être imposé, il doit être compris et partagé. Aussi, nous nous engageons aujourd’hui à continuer à en débattre, à en prouver les bénéfices et à en préciser les contours. À nous, collectivement – agriculteurs, citoyens, filière agrivoltaïque – de créer ensemble la définition de l’agrivoltaïsme que nous souhaitons voir dans les années à venir », interpelle Cécile Magherini, directrice générale de Sun’Agri.
Les résultats de l’enquête du baromètre Sun’Agri – Ipsos : “Changement climatique & Agrivoltaïsme, perceptions croisées du monde agricole et des citoyens”
Le dérèglement climatique est un défi de taille pour 76% des agriculteurs interrogés et une inquiétude partagée par 88% des Français. Sans surprise, la rentabilité de leur exploitation arrive en tête des préoccupations des agriculteurs à 75%, suivie, juste derrière, par les aléas, risques climatiques et problèmes d’accès à l’eau pour 52%. Les contraintes réglementaires préoccupent quant à elles 42% des sondés. Des inquiétudes identifiées dans les mêmes proportions par les citoyens.
Aujourd’hui, 93% des agriculteurs subissent de plein fouet le dérèglement du climat. La sécheresse a touché 1 agriculteur sur 2 au cours des trois dernières années, suivie par les tempêtes et vents violents (38%), le gel (28%), la canicule (24%) et la grêle (24%). Parmi les plus sévèrement touchés, 57% des viticulteurs et 56% des arboriculteurs/maraîchers déclarent avoir perdu plus de 30% de leur production. Au global, l’impact du changement climatique représente une perte moyenne de plus de 20% de la production agricole.
À l’heure où 76% des agriculteurs considèrent que le changement climatique va fortement impacter leur métier dans les années à venir, 1 sur 3 ne possède aucune solution de protection climatique. Le dérèglement du climat constitue une inquiétude encore plus forte chez le grand public avec 88% de Français (soit près de 9 sur 10) qui le considère comme une menace pour l’agriculture.
Pour y faire face, l’idée de protéger ses cultures fait son chemin. 52% des agriculteurs se déclarent prêts à s’équiper de solutions de protection climatique. Sans surprise, il s’agit principalement des viticulteurs à 53% et des arboriculteurs/maraîchers à 58%. C’est une intention à court terme, dans les 2 à 3 ans, pour 59% d’entre eux. Les arboriculteurs et les maraîchers sont les pionniers, avec la mise en place de changement de variété ou de cultures (40%) et de solutions d’irrigation (25%). C’est également le cas de 47% des viticulteurs et 51% des exploitants en grandes cultures et élevage.
Parmi les enjeux prioritaires, celui de l’eau
42% des sondés, considèrent l’accès à l’eau comme un problème qu’il va falloir anticiper dans les prochaines années. Puis, l’agrivoltaïsme, technologie prometteuse, est envisagée par 44% des agriculteurs. L’agrivoltaïsme apparait ainsi en 3e position des solutions d’adaptation climatique envisagées, derrière la sélection variétale et l’irrigation mais devant l’agroforesterie, les filets et les abris.
Aujourd’hui, près d’un quart des agriculteurs se déclarent engagés dans un projet agrivoltaïque. Les exploitants déjà lancés dans un projet agrivoltaïque sont les céréaliers et éleveurs à 25%, les arboriculteurs et maraîchers à 21% et les viticulteurs à 14%, alors que ce sont ces derniers qui déclarent être le plus impactés par les aléas climatiques.
Les principaux bénéfices attendus de l’agrivoltaïsme sont le complément de revenus pour l’exploitant (56%), l’amélioration de la production agricole (49%) et l’autoconsommation (43%).
S’il est encore méconnu, l’agrivoltaïsme voit son image progresser : 64% des agriculteurs voient l’agrivoltaïsme comme une opportunité pour la profession. Si deux tiers des agriculteurs se considèrent bien informés sur l’agrivoltaïsme (un tiers ayant déjà visité un site), de la pédagogie est encore nécessaire auprès du grand public puisqu’1 Français sur 5 seulement déclare connaître cette technologie.
Les bénéfices de l’agrivoltaïsme sont encore méconnus
Moins de la moitié des agriculteurs déclarent savoir que l’agrivoltaïsme permet de réduire les besoins en eau des cultures. 39% seulement déclarent savoir que l’agrivoltaïsme peut permettre d’augmenter les rendements, et seuls 29% déclarent savoir qu’un projet qui diminue les revenus agricoles est illégal.
L’image de l’agrivoltaïsme est néanmoins globalement positive : 64% des agriculteurs interrogés pensent que l’agrivoltaïsme est une opportunité pour la profession et 44% estiment qu’il serait pertinent d’installer une solution agrivoltaïque. Plus de la moitié des agriculteurs (54%) ont confiance en la fiabilité des technologies agrivoltaïques déployées dans les exploitations. Quant à l’adhésion à l’agrivoltaïsme, 61% des Français auraient une réaction positive si un projet agrivoltaïque voyait le jour dans leur commune ou une commune avoisinante. Seuls 6% auraient une réaction négative.
« En tant qu’entreprise à mission, notre objectif avec ce baromètre Ipsos-Sun’Agri, est de faire toute la lumière sur l’agrivoltaïsme, technologie d’avenir encore méconnue, dont les bénéfices sont concrets pour protéger les exploitations d’un climat devenu fou. Grâce à nos installations agrivoltaïques intelligentes, il est possible aujourd’hui de sécuriser et améliorer les rendements agricoles, de mieux valoriser la production, et de réduire le besoin en eau », ajoute Cécile Magherini, directrice générale de Sun’Agri.
Sun’Agri est une agri tech et société́ à mission française, pionnière l’agrivoltaïsme dynamique. Forte de 15 années de recherches conduites avec l’INRAE, la technologie Sun’Agri équipe aujourd’hui une trentaine de sites agricoles en France et a été choisie par une quinzaine d’énergéticiens partenaires pour leurs futurs projets. Depuis fin 2022, Sun’Agri est une filiale d’Eiffage Concessions.
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