Sélectionner une page

Signature du contrat stratégique de filière « Nouveaux systèmes énergétiques » 2024-2027 : focus sur le solaire

Signature du contrat stratégique de filière « Nouveaux systèmes énergétiques » 2024-2027 : focus sur le solaire

Le gouvernement et la profession ont signé le vendredi 14 février, le contrat stratégique de filière « Nouveaux Systèmes Énergétiques » pour les années 2024-2027, avec l’ambition réaffirmée de faire de la transition énergétique une opportunité de réindustrialiser la France. Dans le cadre de cette feuille de route, un focus particulier concerne le photovoltaïque et le solaire thermique.

Focus sur la filière solaire

SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE : LES AXES MAJEURS

  1. 2 nouvelles giga-usines
  2. Critères NZIA en lien avec Induscore
  3. 150 000 panneaux recyclés 2030
  4. Dynamique UE sur les onduleurs

Pilotage : Carbon, Holosolis, EDF, IPVF

Participants : Amarenco, Armor Group, Carbon, ComWatt, CVE, Dualsun, ECM Tech, EDF, Engie, Innoenergy, IPVF, Optimum-Tracker, Photowatt, Rosi Solar, Saint-Gobain, Schneider Electric, SNEF, Terre et Lac, TotalEnergies, TSE Energy, Voltec Solar, Voltalia, GIFEP, Enerplan, SER, France Renouvelables, ADEME, CEA, DGE, DGEC

SOLAIRE THERMIQUE : LES AXES MAJEURS

  1. Plan national solaire thermique
  2. Renforcement des capacités industrielles, dont une usine de grands capteurs plans
  3. Augmenter le contenu local des tubes pré-isolés de RCU

Pilotage : NewHeat

Participants : NewHeat, Syrius Solar, HelioFrance, Viessmann, Azteq, John Cockerill, Alto Solutions, Helioclim, Dalkia, Engie Solutions, Enerplan, Fedene, Amorce, DGE, DGEC, Ademe, CEA

Filière « Nouveaux Systèmes Énergétiques » : 250 000 emplois en France

La filière « Nouveaux Systèmes Énergétiques » rassemble les industriels de la transition énergétique (énergies et chaleur renouvelables, technologies de la décarbonation, réseaux et stockage énergétiques). Elle représente plus de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 250 000 emplois en France. Son programme de travail fait l’objet d’un contrat stratégique qui formalise sur une période de deux à trois ans les engagements réciproques de l’État, des industriels et des organisations syndicales autour des grandes priorités du développement de l’industrie liée à la transition énergétique en intégrant les enjeux d’évolution des métiers et des compétences.

L’objectif de l’ensemble des actions de la filière est de maintenir, attirer et développer en France des industries compétitives sur les énergies renouvelables électriques ou thermiques, sur le biogaz, sur l’hydrogène bas carbone, sur les batteries, sur le stockage du CO2 et sur les réseaux énergétiques, essentiels pour l’autonomie stratégique de notre pays.

La mise en œuvre de ce contrat va mobiliser 1500 contributeurs réunis au sein de 23 groupes de travail pilotés par des industriels, avec une attention particulière portée aux équipementiers.

Trois nouveaux axes de travail vont être approfondis au cours de cette période :

  • La chaleur renouvelable et de récupération durable : quatre nouveaux groupes de travail ont été initiés, au-delà du GT préexistant sur le biogaz : les pompes à chaleur, la récupération de chaleur fatale industrielle, la géothermie et le solaire thermique. Ces technologies sont amenées à se développer fortement, la chaleur représentant plus de la moitié des usages de l’énergie dans l’industrie, le tertiaire et chez le particulier ;
  • La flexibilité énergétique essentielle à la gestion des réseaux et des ressources ;
  • Les carburants alternatifs pour l’aéronautique – SAF (Sustainable Aviation Fuel) – avec le lancement d’un groupe de travail visant un avenant au contrat de filière mi-2025.

Le CSF Nouveaux Systèmes Energétiques continuera à s’investir activement dans :

  • La décarbonation industrielle, dans le cadre du programme Je-decarbone
  • L’attractivité des métiers de la transition énergétique, à travers la labellisation des métiers

Plus de 75% des engagements pris dans le contrat 2021-2024 ont été réalisés, selon les signataires

Le plan France 2030, la loi industrie verte, et le crédit d’impôt pour l’industrie verte C3IV ont largement contribué la mise en œuvre du précédent contrat 2021-2024 soutenant notamment : la création de gigafactories de batteries, ainsi que la décarbonation de l’industrie avec les 50 sites les plus émetteurs et Je-decarbone, avec le lancement d’une stratégie de capture, stockage et valorisation du carbone (CCUS), et la mise en œuvre de la stratégie Hydrogène.

Label des métiers de la transition énergétique

Pour aider les jeunes et les personnes en reconversion à identifier les 100 diplômes, du CAP au Bac+3, contribuant à produire, transporter et stocker une énergie durable et bas carbone, l’Etat et les Nouveaux Systèmes Energétiques ont créé le Label des métiers de la transition énergétique. Il est déployé aujourd’hui par l’ONISEP et par les Campus des Métiers et des Qualifications. A travers ce nouveau contrat, l’Etat et la filière ont pris l’engagement de poursuivre le déploiement de ce Label en lien avec l’Education Nationale, France Travail et les industriels de la filière.

Téléchargez le contrat stratégique de filière 2024-2027

« Je me réjouis de la signature de ce nouveau contrat avec les acteurs de la filière. Je tiens à remercier ici les 1500 contributeurs publics et privés de nos groupes de travail pour leur implication. La coopération entre l’État et la filière est essentielle pour faire de l’impératif de décarbonation de nos consommations une opportunité de créer ou consolider une industrie française et européenne compétitive dans ces domaines. La réalisation de plus de 75% des engagements du précédent contrat a certainement contribué à cet objectif. Avec ce nouveau contrat, la filière des Nouveaux Systèmes Énergétiques entend aller plus loin, notamment dans le domaine de la flexibilité des systèmes électriques qui est un complément indispensable au développement nécessaire des renouvelables », souligne Stéphane Michel, coprésident du Comité stratégique de filière Nouveaux Systèmes Énergétiques, directeur général Gas, Renewables & Power TotalEnergies.

« Nous sommes convaincus que l’industrie française et européenne peut produire des champions dans la transition énergétique pour répondre aux défis climatiques, accélérer notre souveraineté énergétique, développer et exporter une industrie durable, décarbonée. Mettre en place les conditions pour développer et fabriquer en France les équipements jugés stratégiques est au cœur de la feuille de route que nous vous présentons aujourd’hui. Nous allons renforcer nos travaux avec l’État pour définir les technologies sur lesquelles concentrer nos actions », ajoute Laurent Bataille, coprésident à partir de 2025 du Comité stratégique de filière, président de Schneider Electric France.

« À travers ce contrat, nous entendons notamment redoubler d’efforts sur quatre leviers de décarbonation insuffisamment exploités aujourd’hui : la récupération de chaleur fatale, la géothermie, l’efficacité énergétique et la flexibilité. Cela suppose d’accompagner les projets, de simplifier les démarches et de former aux métiers de la transition énergétique. Il est encore temps de faire de l’urgence une opportunité pour l’industrie française et européenne », renchérit Sylvie Jéhanno, coprésidente jusqu’en 2025 du Comité stratégique de filière, présidente directrice générale de Dalkia.

« Le contrat « nouveaux systèmes énergétiques » est une réponse concrète aux enjeux de cette filière d’avenir, hautement stratégique pour la décarbonation de notre économie, pour la compétitivité et pour l’indépendance industrielle de notre pays. Création d’emplois, formations continues, reconversions professionnelles et attractivité des métiers, les défis sont nombreux. L’État sera aux côtés des partenaires économiques et sociaux, ainsi que des collectivités territoriales pour être au plus près des besoins des entreprises afin de faciliter leur développement », explique de son côté Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l’Emploi.

« Le contrat de filière nouveaux systèmes énergétiques illustre les synergies entre industrie et énergie et incarne la politique de filière. La transition énergétique est pour ce secteur créatrice d’usines et d’emplois qualifiés sur le territoire national. Au travers d’objectifs concrets, ce contrat contribuera au renforcement de notre souveraineté et de la résilience de notre système énergétique. Le conseil national de l’industrie est un lieu d’échanges qui se déclinent au sein des différentes filières, je me félicite que cette méthode se traduise avec ce contrat par l’engagement des industriels, des organisations syndicales et de l’État », conclut Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie.

ALLEZ A L'ESSENTIEL !

Recevez notre newsletter par email  

You have Successfully Subscribed!

Pin It on Pinterest

Share This